(07.09.2022) Seules 9% des sociétés helvétiques exploitent leur plein potentiel, conclut une étude menée par la Haute école de Lucerne (HSLU) et l’Association suisse pour l’organisation et le management (SGO), qui évalue leurs performances en matière de transformation opérationnelle.
Entrepris dans le but de garantir d’autant plus le succès futur d’une entreprise, une transformation opérationnelle consiste à modifier la façon dont un département – ou l’entreprise dans son ensemble – gère ses activités, c’est-à-dire, par exemple, son offre, ses processus et les compétences ou qualifications des salariés.
Menée auprès de 338 dirigeants, cette étude intitulée "Business Transformationen Survey 2022" a permis de définir un "Business Transformation Maturity Score" (BTMS). Ce chiffre indique, sur une échelle de 1 (le plus bas) à 6 (le plus haut), non seulement le degré de préparation de l’entreprise à un tel changement, mais également le processus de transformation à proprement parler et les compétences nécessaires à sa réalisation.
Bien que les résultats varient en fonction du secteur d’activité – les prestataires de services financiers et d’assurance obtenant un BTMS de 3,8, contre 3,2 pour l’administration publique – seules 9% des entreprises interrogées se classent parmi les "championnes" en matière de transformation opérationnelle. Cette catégorie obtient un BTMS de 4,8 en moyenne, tandis que le score ne s’élève qu’à 2,9 pour 47% des autres sociétés participantes, classées pour leur part dans le groupe des "débutantes".
Co-auteur de l’étude, Jan Schlüchter estime que "le potentiel de progression reste très important dans l’ensemble". Il existe trois facteurs déterminants pour réussir une transformation opérationnelle: "l’implication de la direction", "une culture positive de l’erreur et de l’apprentissage" et "la rapidité d’exécution des changements".
Dernière modification 07.09.2022
