Le travail au noir est interdit en Suisse et peut avoir de multiples conséquences négatives, qui touchent tant le travailleur que l’employeur.
Le travail au noir désigne toute activité lucrative non annoncée en vue de contourner un permis de travail en règle ou pour éviter de s'acquitter du paiement des prestations sociales (Caisse de compensation AVS, Caisse d'allocations familiales, etc.).
Le travail au noir est en principe interdit en Suisse. Un employeur doit respecter ses obligations en matière d'annonce et d'autorisation de travail pour chacun des employés. Le travail au noir a de nombreuses conséquences négatives tant pour les travailleurs, les employeurs, que pour l'Etat. Parmi celles-ci: la distorsion de la concurrence entre entreprises et travailleurs, la sous-enchère salariale, l'exploitation des travailleurs ou encore la perte de recettes pour l'Etat et les assurances sociales.
Afin de faciliter aux employeurs les formalités administratives relatives à des activités salariées de minime importance, la loi sur le travail au noir fixe des procédures simplifiées. Une manière d'encourager les entreprises à engager légalement des travailleurs.